À 21 ans, Willy Cartier a plus des allures d’homme à tout faire que de mannequin. Fils d’une danseuse et d’un père lui aussi danseur reconverti en peintre, il fréquenta lui-même l’Académie Internationale de Danse de Paris.
Sa carrière a débuté très tôt : à 13 ans, il apparaissait déjà comme figurant pour des pubs espagnoles. En rejoignant le Cours Florent, il rencontre une directrice de casting qui le présente au directeur de l’agence Success ; ce dernier l’embauche aussitôt. Depuis, on a pu le voir dans des campagnes diverses : Evian, Givenchy,United Colours of Benetton, Big Star Jeans…
Son physique atypique est dû à son métissage : sa mère est vietnamienne-sénégalaise et son père français. Côté style, il cultive savamment sa crinière qui est en quelque sorte sa marque de fabrique. Cheveux au vent, chignon, nattes, Willy s’occupe de ses cheveux bien mieux que moi. Pour ce qui est des vêtements, il reste dans un minimalisme classe. Ses marques de prédilection sont Givenchy, Surface To Air ou Levi’s. Slim noir, pull gris, boots en cuir : sa beauté particulière lui permet de rester sobre.
Malgré son ascension dans le monde du mannequinat, Willy n’a abandonné ni la danse, ni la comédie. On a pu l’apercevoir dans le clip Iron de Woodkid (aux côtés d’Agyness Deyn, une autre mannequin reconnue) ou encore dans celui d’Et Alors par Shy’m.
À la télévision, il incarne Orhan Kismet dans Strictement Platonique, série française diffusée sur France 2 pendant l’été 2012, et apparaît dans Fouquet, Colbert, l’Écureuil et la Couleuvre de Lorant Deutsch. Willy a même décidé de passer de l’autre côté de l’objectif, le temps de tourner un clip avec des amis de son école de danse.
